Malgré une météo qui prédisait la pluie, le groupe du LE JE DIS est bien présent sur notre lieu de rendez vous à Grasse. Aujourd’hui pas de randonnée, mais une sortie ludique au village de SEBORGA (Italie) avec un passage obligée pour les dames au marché hebdomadaire de Bordighera., Tous sont là : Dédé, Christine, Patricia, Patrick, Jean-Paul, Alain, Jean-Pierre et Lionel.
A l’issue de la visite du marché, et après quelques achats, un arrêt au bar de la place s’impose, certains iront de leur collation italienne capuccino, d’autres prendront une bonne bière pour se désaltérer.Puis nous partons pour SEBORGA, village médiéval qui se mérite car depuis Bordighera, la route grimpe fortement avec de nombreux lacets. Situé en altitude, il fait un peu frais en ce mois de décembre.Petit arrêt photos à la guérite, vide de tout militaire et sans présenter nos passeports, nous voilà dans la principauté. A cette époque de l'année, le touriste est rare et nous avons pu profiter du village très bien entretenu. Nous nous sommes aventurés dans les ruelles pavées, et découvert de jolies petites placettes et visité bien sur l'église du village. Dommage pour nous mais la place centrale était en cours de rénovation. Mais comme dans Astérix tout se finit toujours par un repas et c’est avec plaisir que nous avons effectué la pause déjeuner au Ristorante Marcellino's où notre champion local Jean-Pierre a mis le feu et l’ambiance avec ses chansons paillardes au milieu d’un groupe de personnes âgées éberluées et agréablement surprises qui ont eux aussi poussé la chansonnette. Des duos inédits.
Un peu d'histoire : Dans les années 1950, les habitants de Seborga revendiquent la réactivation de l'indépendance par rapport à la République italienne, en vertu de son ancien statut de principauté dont la localité aurait joui autrefois, et ils considèrent comme illégale l'annexion au royaume de Sardaigne, puis à l'Italie.La proclamation de Seborga en tant que principauté remonte à 1963 lorsque le fleuriste du village, Giorgio Carbone, est élu « prince Giorgio Ier de Seborga ». Un plébiscite auprès de la population du village approuve alors sa proclamation par 304 voix contre 4[. Cette sécession se base sur le legs du village à l'abbaye de Lérins en 954 par un comte de Vintimille ainsi que sur la protection de la maison de Savoie, disparue en 1946 et vécue comme une « annexion » à l'Italie. Le , Nicolas Mutte, un écrivain français, s'autoproclame « prince de Seborga » sous le nom de « Nicolas Ier »